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nutrition — 5 min de lecture — par Rémi
Décoder les étiquettes et savoir repérer les sucres cachés est aujourd’hui un atout majeur dans cette quête quotidienne de bien-être qui nous rassemble sur ce blog.
Et si les consommateurs ont progressivement acquis les connaissances nécessaires pour faire des choix éclairés et démasquer les fausses bonnes idées, cela n’a fait que pousser l’industrie agroalimentaire à élaborer de nouvelles ruses.
Aujourd’hui, on vous propose de décortiquer ensemble son dernier subterfuge et de vous donner, en bonus, une antisèche à garder sous le coude pour alléger votre charge mentale pendant les courses.
De plus en plus le savent : l’ordre des ingrédients sur l’étiquette d’un produit n’est pas dû au hasard.
Il nous renseigne sur les proportions dans lesquelles ces derniers sont présents.
L’info était méconnue du grand public il y a encore quelques années, mais à coup de reportages et de documentaires bien menés, le consommateur sait désormais que lire "sucre" dans les premiers ingrédients d'un produit, ce n’est pas forcément bon signe.
Pour vous donner un exemple, savez-vous quel ingrédient on peut lire en premier sur l’étiquette du célèbre chocolat en poudre de notre enfance ?
La réponse n’est malheureusement pas “chocolat”.
Une idée ?
Et oui, c’est bien “sucre” !
Ce qu’on appelle du “chocolat en poudre” devrait, en réalité, être davantage considéré comme du “sucre en poudre chocolaté”.
Avec cet éveil des consommateurs autour de la composition de ses produits, l’industrie agroalimentaire s’est retrouvée dans l’embarras :
Et comme ce sucre est là pour rendre le goût du produit attractif, il n'est pas possible de simplement le réduire.
Alors la parade...
C'est d'utiliser plusieurs sucrants !
Elle est 100% légale et il faut l’avouer, follement ingénieuse.
On l'a dit, c'est une obligation légale, l'entreprise qui commercialise un produit alimentaire doit :
Mais cette mesure est loin d'être imparable pour garantir la transparence.
Elle laisse même un énorme boulevard pour tromper les consommateurs.
Au lieu d'utiliser une grande quantité d’un seul sucrant, il suffit de varier et de combiner par exemple du sirop de glucose, de la maltodextrine, et pourquoi pas des édulcorants qui ont la cote comme le xylitol ou la stévia.
On se retrouve avec un produit tout autant bourré de sucre, seulement l'étiquette ne le fait plus apparaitre de manière aussi flagrante.
Et c’est même pire parce qu’en fait, on peut même mettre encore plus de sucre qu'avant !
Même si certains sucrants peuvent paraitre sains (et ce n’est parfois qu’une façade, comme on le voit dans notre article sur les édulcorants naturels), leur combinaison, si elle atteint une quantité importante, peut représenter un véritable danger pour la santé.
Cette stratégie, bien qu'astucieuse, soulève de réelles préoccupations quant à la véritable nature des aliments que nous consommons.
D’autant que nombre de consommateurs peuvent, malgré d’excellentes intentions, tomber dans le piège et créer une arrivée de sucre massive dans leur alimentation, cachée dans leur angle mort.
Notre premier conseil ici : si en lisant l’étiquette du produit que vous avez dans les mains, vous commencez à voir plusieurs noms de sucrants, c'est qu'il y a sûrement tentative d'entourloupe.
Pourquoi s'embêter à mettre à la fois du sirop de quelque chose, du sucre de ceci, et de l'édulcorant naturel à base de cela ?
L'industrie agroalimentaire ne fait malheureusement pas dans la finesse pour le plaisir des papilles et la santé de ses clients.
Ensuite, la difficulté, c'est qu'on ne connait pas forcément tous les noms des sucrants.
De ce fait, on peut facilement passer à côté de deux ou trois sucrants dans un produit et l'acheter en toute confiance.
Ce n'est pas qu'on ne savait pas que c'était un sucrant, c'est carrément qu'on ne sait pas ce que c'est, de quoi ça vient, comment c'est fait, etc.
Donc notre deuxième conseil : quand l'ingrédient ressemble plus à un composant de carburant pour fusée qu'à quelque chose qui se mange, actionnez le levier "doute".
Si en tapant son nom sur Google, au lieu de voir une photo d’un végétal vous voyez le schéma d’une molécule, vous pouvez être sûr qu’il y a anguille sous roche.
Qu’importe notre raison première de modérer notre consommation de sucres, elle n’est qu’un pan d’une très grande équation.
Notre relation au sucre et sa place dans notre routine est un point de pivot autour duquel absolument tout dans notre vie va tourner.
Nos choix d’aujourd’hui sont notre qualité de vie de demain, et notre question du jour en est une illustration on ne peut plus parlante.
Il y a là des enjeux d’importance et, fort heureusement pour nous, de très belles cartes à jouer.
Vous pouvez la mémoriser, ou tout simplement épingler cet article dans vos favoris pour y revenir dès que vous avez un doute face à une étiquette.
On vous l’a ordonné par ordre alphabétique pour que vous puissiez trouver l’info que vous cherchez au plus vite :
Nous, consommateurs, ne sommes pas impuissants face à l’industrie agroalimentaire et sa tendance à négliger l’aspect santé de ses produits.
Par notre consommation, par nos choix, nous avons un véritable pouvoir entre les mains.
En faisant parler nos attentes en matière de santé et de transparence, nous pouvons faire changer les choses.
Avec nümorning pas de chichi, vous trouverez très facilement quel sucre est utilisé dans le produit que vous avez entre les mains.Nous avons à cœur d’être transparents et nous sommes fiers d’afficher notre choix, en matière de sucrant, d’utiliser du sucre de fleur de coco.
On ne lui trouve que tu bon :
C’est pour nous la meilleure option en cuisine.
Notre granola L’Original : aux amandes, noisettes & cannelle a de quoi ravir vos paillers (même un peu endormies) ! Avec ses pépites dorées et croustillantes : vous avez une bonne raison de vous lever (du bon pied) tous les matins !
Notre Morning Latte Cacao & Maca : contenant 40% de cacao et 20% de maca, il est aussi riche en fer, magnésium et zinc. Et surtout : il ne contient que 5g de sucre de fleur de coco, un sucre non raffiné et dont l’indice glycémique est le plus bas de tous les sucrants.