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nutrition — 10 min de lecture — par Rémi
Si l’alimentation anti-inflammatoire constitue un levier absolument bluffant pour les personnes atteintes d’une pathologie inflammatoire, ses bienfaits dépassent largement le cadre du curatif et nous permettent aujourd’hui de dresser une barrière robuste pour prévenir l’inflammation.
Nous allons le voir, il y a un excellent coup à jouer au petit-déjeuner dans la gestion de l’inflammation, et ce, pour le plus grand bonheur des gourmands du matin !
À la clé : une nouvelle énergie douce et durable, le renforcement et la régulation du système immunitaire, le soutien de l’équilibre acido-basique, la fortification de notre barrière antioxydante…
Tout va se faire très simplement, avec beaucoup de saveurs et de couleurs.
Comme d’habitude sur le blog : on décrypte et on relie tout à du 100% concret.
Nous allons voir :
Prêts ? C’est parti !
L’inflammation est un phénomène naturel et bénéfique tant qu’il est ciblé et ponctuel.
Il est indispensable à notre survie puisqu’il est, en quelque sorte, le premier outil déployé par notre système immunitaire et notre système de maintenance.
Neutralisation d’éléments pathogènes (bactéries, virus), réparation des tissus (muscles, tendons), recyclage des cellules défaillantes… Il est pour cela extrêmement efficace.
Le hic ? C’est la délimitation.
La problématique survient quand il n’y a plus vraiment de “fin de mission” et que l’inflammation s’installe dans le temps — ou que les départs d’inflammations se multiplient, et qu’un foyer est constamment remplacé par un autre.
La surcharge occasionnée fait passer l’inflammation de ponctuelle à chronique, et les ennuis commencent…
Le remède devient alors un poison, et le problème aura tendance à s’alimenter lui-même très facilement, puisque l’inflammation, si elle perdure, aura par exemple tendance à abîmer les tissus, ce qui nécessitera réparation, et donc… intervention du système immunitaire, inflammation, etc.
Aujourd’hui, un nombre toujours croissant de pathologies sont reliées — par les chercheurs qui tentent d’en comprendre les mécanismes — à une inflammation qui perdure (chronique) comme l’arthrose et les tendinopathies, les pathologies auto-immunes, certaines maladies infectieuses, les maladies cardiovasculaires ou encore la dépression.
Et cette prévalence en hausse peut se comprendre en partie par l’évolution du monde dans lequel on vit.
Puisque le système immunitaire se déclenche — au-delà de la survenue d’éléments pathogènes comme des bactéries ou des virus — en réponse aux perturbateurs endocriniens et à d’autres molécules toxiques comme les additifs et les métaux lourds, notre mode de vie moderne nous expose aujourd’hui plus que jamais à l’inflammation.
D’autant que le stress, le tabagisme, la junk food et la consommation d’alcool, en hausse continue de nos jours, créent et alimentent très facilement l’état d’inflammation général.
La nécessité de contrebalancer (avec notre alimentation notamment) devient donc de plus en plus prioritaire.
Il n’est plus question, pour une fraction de la population, d’adopter ces changements pour gérer le quotidien d’une maladie chronique, mais pour l’ensemble de la population de se prémunir d’une inflammation dont l’inconnue n’est plus un “si” mais un “quand”.
Et comme d’habitude sur le blog, on se réjouira de pouvoir élaborer un plan d’action simple, super gourmand et créatif !
Renforcé par une action sur le stress (yoga, yoga nidra et méditation, marche en pleine nature, art créatif) et du mouvement sans excès, votre alimentation aura tout pour équilibrer la balance et contrer la charge pro-inflammatoire qui pèse aujourd’hui sur chacun de nous.
Enfin, pour une vue d’ensemble un peu plus complète : il existe une connexion très forte entre l’inflammation, l’état de notre perméabilité intestinale et notre microbiote.
Si vous n’êtes pas familiers avec cette notion, la perméabilité intestinale en quelques mots, c’est un terme qui fait référence à la capacité des parois de l'intestin (lieu de l’absorption des nutriments), à contrôler le passage des substances de l'intestin vers le reste du corps.
Si la perméabilité intestinale se détériore, les parois deviennent poreuses et permettent alors à des substances potentiellement nocives (toxines, fragments alimentaires pas encore pleinement digérés) de traverser et d'entrer dans la circulation sanguine.
C’est 1) le point de départ d'une réaction inflammatoire, et 2) le déclencheur potentiel de divers problèmes de santé (pathologies auto-immunes, allergies alimentaires, maladies inflammatoires de l'intestin, etc).
On a donc une interconnexion inflammation, perméabilité intestinale et microbiote qui fait que dans notre cas, on ne peut parler de l’un sans parler des autres :
Il va donc falloir également se pencher sur le microbiote pour créer une stratégie anti-inflammatoire, et ça tombe bien : quand on vous disait qu’il y avait une carte à jouer au petit-déjeuner, il y a même un coup double parfait avec notre granola Digest ! Spécialement enrichi en pré et probiotiques, il contribue directement à la pleine santé de votre microbiote intestinal.
Pour les plus curieux d'entre-vous, on a regroupé tout ce qu'il faut savoir sur la dysbiose (le déséquilibre du microbiote) dans un article "décryptage" sur le blog.
En complément, on verra plus loin comment chouchouter notre microbiote tout en gérant l’inflammation.
Vous lirez souvent qu’il faut limiter drastiquement les fibres (sa nourriture préférée) quand on est sujet à de l’inflammation intestinale, mais il y a ici quelques nuances à apporter qui devraient rendre les choses bien plus simples en cuisine.
S’ils ne sont pas exclusifs à l’inflammation chronique, ces signes peuvent vous mettre sur la piste :
Ici, c’est très simple et très direct : un tissu inflammé va très facilement devenir douloureux.
Souvenez-vous, à la base de l’inflammation, on retrouve une activation très fréquente voire permanente de notre système immunitaire, et cela ne se fera pas sans une grande dépense d’énergie.
Il faudra rajouter à cela :
Le microbiote est en étroite communication avec le cerveau par le biais du système nerveux entérique (vous savez, le réseau de neurones logé tout le long de notre tube digestif et qu’on appelle notre “deuxième cerveau”).
Son rôle dans notre humeur et notre santé psychologique n’est plus à démontrer, et puisque l’inflammation tend à détériorer la santé du microbiote et de nos intestins, elle est en mesure de peser un poids considérable sur notre bien-être mental.
L'inflammation de l'intestin peut perturber le fonctionnement normal du système digestif et entraîner des problèmes de transit (constipation, diarrhée).
Le système immunitaire, surmené par une inflammation chronique, n’est plus en mesure de combattre efficacement les éléments pathogènes.
On est ainsi fréquemment malade, on met plus de temps à se remettre des maladies hivernales (qu’on enchaîne généralement dès la chute des températures à l’automne).
Dans une interview donnée à la BBC, le Docteur Diana Alecsandru, spécialiste de l’immunologie, explique que “puisqu’il y a beaucoup de cellules immunitaires sous la peau, cela en fait généralement notre premier indicateur".
Elle ajoute également que “l’eczéma ou encore le psoriasis sont souvent le résultat d'une réponse immunitaire dysfonctionnelle de la peau, déclenchée par des facteurs inflammatoires internes”.
Sommeil peu réparateur, réveils nocturnes, difficultés à l’endormissement… L’inflammation peut perturber notre sommeil de bien des manières.
Par une hyperactivité constante du système immunitaire, en modulant sans cesse notre température corporelle, ou encore, par une fatigue psychique (liée à la douleur) si forte qu’elle déstabilise l’accès au sommeil.
Vous l’aurez compris, ces signes sont si courants qu’on peut très facilement passer à côté ou du moins, manquer de les relier à une potentielle inflammation chronique.
Si vous avez un doute, lors d’un bilan sanguin que vous pouvez effectuer avec votre médecin, les niveaux de marqueurs de l’inflammation comme les CPR (protéine C-réactive), TNF alpha et interleukines 6 et 1, ainsi que la vitesse de sédimentation, permettront de mettre en évidence une potentielle inflammation.
Au-delà du fait de présenter des signes d’inflammation comme ceux que nous venons de lister (ou de l’avoir clairement mise en lumière via une analyse de sang), certaines circonstances peuvent vous conduire à un petit-déjeuner inflammatoire.
D’une manière générale, comme les facteurs pro-inflammatoires de notre quotidien sont aujourd’hui difficiles à maîtriser et surchargent complètement notre capacité à les éviter, l’adoption d’un régime anti-inflammatoire se fait plus pertinente chaque jour.
Tout d’abord, le petit-déjeuner traditionnel est hautement pro-inflammatoire. Comme on le voit dans notre article dédié à la question, le contourner avec un petit-déj équilibré permet de retirer un poids considérable dans l’équation de l’inflammation.
Ensuite, nous le verrons plus bas : parmi les aliments phares du petit-déjeuner sain et savoureux, il y a de formidables anti-inflammatoires. De quoi faire du petit-déjeuner une excellente occasion de collecter des aliments précieux dans notre stratégie de lutte contre l’inflammation.
Penchons-nous maintenant sur les poids qui pèsent sur la balance de l’inflammation.
Il y a tant à dire sur l’impact du gluten sur l’inflammation que nous ne pouvons commencer cette brève explication sans recommander chaudement la lecture du livre de Julien Venesson “Gluten, comment le blé moderne nous intoxique”, publié chez Thierry Souccar.
Bourreau de la perméabilité intestinale, qu’on le tolère ou non ne doit pas changer la méfiance dont on doit faire preuve à son égard.
Sa consommation exacerbe les facteurs de l’inflammation, et son éviction serait bénéfique pour réduire la résistance à l’insuline.
Note très importante ici : les pains, pâtes et biscuits estampillés “sans gluten” des grandes surfaces sont souvent très riches en glucides et présentent un indice glycémique élevé. Leur composition n’est pas idéale (jugez-en par la longueur de la liste des ingrédients) et ne font que remplacer un problème par un autre.
Ils sont de l’huile sur le feu de l’inflammation et des problématiques métaboliques comme la résistance à l’insuline.
Idem ici ! Il y aura beaucoup à dire et l’essentiel est formidablement bien présenté dans l’ouvrage de Thierry Souccar “Lait, mensonges et propagande”.
En quelques mots : certaines protéines du lait favorisent la perméabilité intestinale et activent le système immunitaire (tout particulièrement le lait de vache).
De plus, certaines graisses du lait animal pourraient se faire le déclencheur de maladies inflammatoires de l'intestin comme la maladie de Crohn ou la rectocolite, comme le suggère une étude américaine analysée par le site spécialisé LaNutrition.fr.
Qu’en est-il des produits laitiers à base de lait de brebis ou de chèvre ? Comme le rappellent Stéphanie Mezerai et Sophie Pensa dans leur excellent livre “Soulager l’endométriose sans médicaments”, s’ils provoquent une réaction moindre, laissant éventuellement la porte ouverte à une consommation occasionnelle, “la dose fait le poison”. Il vous faudra faire en fonction de vos ressentis, en gardant en tête que chez de nombreuses personnes en proie à une problématique inflammatoire, l’arrêt total des produits laitiers permet de meilleurs résultats.
Il s’agit d’une des causes les plus communes d’inflammation aujourd’hui.
Une alimentation riche en sucres favorise la hausse de marqueurs de l’inflammation, détériore la santé du microbiote et perturbe la perméabilité intestinale.
Quant aux indices glycémiques élevés, par une réaction en chaîne complexe, ils vont très facilement générer un stress oxydatif agressif et donc alimenter l’inflammation.
Ils ne sont pas une solution, car comme on le voit dans notre article dédié à la question, même les édulcorants naturels présentés comme “sains”, sans calorie et qui ne feraient pas grimper la glycémie (xylitols, stévia), génèrent tout de même une forte réponse d’insuline et de ce fait, alimentent l’inflammation.
Ils sont l’huile sur le feu dont il faudra se passer en priorité dès lors qu’une potentielle inflammation est suspectée.
Agressifs en tous points, de nombreuses études tendent à montrer qu’ils portent une grande responsabilité dans la prévalence en hausse des pathologies inflammatoires aujourd’hui.
Les oméga-6 sont le parfait opposé des oméga-3, qu’on nous présente aujourd’hui (à juste titre) comme les grands cavaliers dans l’anti-inflammatoire.
S’ils sont tous les deux dits “essentiels”, et doivent donc être présents dans notre alimentation, les oméga-6 auront un pouvoir pro-inflammatoire qu’il faudra encadrer.
Aussi, il sera plus intéressant d’en obtenir par le biais de sources de qualités, comme les oléagineux, l’huile d’olive ou encore l’avocat.
Et à l’inverse, il sera bénéfique de se méfier des cuissons agressives comme la friture et des huiles végétales (tournesol, colza), notamment lorsqu’elles sont utilisées pour la cuisson.
Expliquée par la présence d’un sucre spécifique retrouvé notamment dans la viande de bœuf, de porc et d’agneau, l’excès de viande rouge active le système immunitaire et génère constamment la production d’anticorps en réponse à son ingestion.
La dégradation des protéines génère une certaine acidité qui, dans un corps en bonne santé, va être parfaitement tamponnée par l’organisme.
En cas de consommation excessive en revanche, ce système tampon sera complètement dépassé et les protéines viendront peser de tout leur poids sur la balance de l’inflammation.
Ce sera particulièrement le cas avec les protéines animales, comme le démontre une étude analysée par la Société Nationale Française de Gastro-Entérologie.
En trop grandes quantités, les céréales deviendront agressives pour la paroi intestinale et seront à l’origine d’un renforcement de l’inflammation.
Il est donc important de bien les choisir, puisque, comme nous le verrons un peu plus bas, certaines présentent des bienfaits notables dans la gestion de l’inflammation (c’est le cas de l’avoine !).
Plus agressives pour l’intestin que les fibres solubles, ce sont “les fibres à éviter” quand on est sujet à une problématique d’inflammation.
En leur préférant les fibres solubles, vous serez tout de même en mesure d’apporter des fibres à votre organisme : l’idéal pour votre microbiote et la gestion de l’inflammation.
Blé, haricots verts, brocoli et chou-fleur (vous reconnaissez peut-être là ce qui vous challenge régulièrement en termes de digestion), ces aliments sont à pousser sur le côté aux profits d’aliments riches en fibres solubles comme l’avoine, les pruneaux, les oranges et les pommes, les courgettes et les carottes.
À présent, passons en revue ce qui nous permet de contrebalancer cette liste de charges pro-inflammatoires que nous venons de voir.
Ils sont la pièce maîtresse d’une stratégie anti-inflammatoire.
Comme on le voit dans un article à paraître sur le blog, les oméga-3 sont les opposés des oméga-6 (pro-inflammatoires).
Et derrière leur consommation se cache un secret qui peine à percer les emballages des produits industriels.
Ce n’est pas la quantité qui compte. C’est l’équilibre entre les oméga-3 et les oméga-6.
En d’autres termes, vous aurez beau récupérer des grammes et des grammes d’oméga-3, si vous récupérez au passage 20 fois plus d’oméga-6, ça n’aura pas grand intérêt.
On estime que le ratio idéal oméga-3 / oméga-6 se situe entre 1/1 et 1/5, et malheureusement aujourd’hui, la moyenne se situerait aux alentours de 1 pour 20 !
Un déséquilibre très marqué en faveur des oméga-6, et donc du pro-inflammatoire, qui n’est pas sans expliquer en partie la hausse des problématiques inflammatoires aujourd’hui.
Donc, la grande question ici est : comment faire pour obtenir un meilleur ratio oméga-3 / oméga-6 ?
Et ce qu’il faut savoir, c’est qu’il n’existe que très peu d’aliments contenant plus d’oméga-3 que d’oméga-6 (et donc à même de rééquilibrer notre ratio).
Graines de chia, graines de lin, graines de chanvre (et leurs huiles) pour les végans, petits poissons de début de chaîne pour les omnivores, ces aliments vont vous permettre de créer la différence.
La stratégie idéale sera donc de limiter d’une part les sources trop abondantes d’oméga, et de faire la part belle à ces aliments d’autre part.
Et tout particulièrement le fameux resvératrol qu’on retrouve dans le raisin et qui contribue au phénomène du “french paradox” (la contradiction supposée entre l’abondance de vin dans la cuisine française traditionnelle et la relativement bonne santé cardiovasculaire des français).
Leurs mécanismes d’actions sur l’inflammation ne sont pas encore parfaitement compris mais ils sont bel et bien à l’origine d’une diminution des marqueurs d’inflammation et d’une action forte sur le système immunitaire.
Quelques aliments pour se faire une idée : le raisin donc, qui caracole loin devant au classement, et les baies d’une manière générale, les légumes verts, les oignons et les échalotes…
Ici, nous avons la possibilité de bloquer une boucle dévastatrice : le stress oxydatif est inflammatoire, et la réaction inflammatoire engendre un stress oxydatif.
Comment ? En bloquant la réaction en chaîne des radicaux libres.
De façon très schématique, on peut voir les radicaux libres comme des molécules naturellement produites par les cellules de l’organisme et qui ont la particularité de disposer d’un nombre d’électrons impair.
L’électron dit “célibataire” ou “non apparié” va créer une instabilité à laquelle le radical libre va répondre en volant ou en cédant un électron.
Le hic ? Ce faisant, il règle son problème mais… en le transmettant à la molécule d’à-côté.
Et c’est ainsi le début d’une réaction en chaîne dévastatrice puisque ce remue-ménage cause des dégâts dans les tissus et jusque dans l’ADN de nos cellules !
Heureusement, nous pouvons compter sur les anti-oxydants, qui disposent en quelque sorte d’un électron en rab.
Ils sont à même de céder un électron sans devenir instable, et permettent donc de rompre la réaction en chaîne.
Vitamine A, C et E, sélénium, zinc, polyphénols… On voit certaines des meilleures sources dans notre liste d’aliments anti-inflammatoires un peu plus bas.
Les vertus anti-inflammatoires du curcuma sont de plus en plus relayées aujourd’hui, et ce, à raison encore une fois !
Il s’agit d’un excellent allié pour les sportifs notamment, et permet d’agir sur l’inflammation et les douleurs articulaires très simplement avec une boisson que vous connaissez sûrement : le golden latte ou le golden milk.
Ultra efficace et savoureuse, nümorning en a fait le cœur du Magic Golden, une boisson énergisante au curcuma, au gingembre et à la maca.
Les deux font la paire !
Par différentes actions, que la recherche tente encore de comprendre en profondeur, le gingembre va contribuer à la gestion de l’inflammation et du stress oxydatif.
Vous pouvez donc faire d’une pierre deux coups avec notre Magic Golden !
Antioxydante et anti-inflammatoire, la cannelle est pour de nombreux amoureux du petit-déjeuner une valeur sûre des matins pleins de saveurs.
Comme le curcuma et le gingembre, la cannelle est au centre de nombreuses études concluantes visant à améliorer le confort de vie des personnes souffrantes d’une pathologie inflammatoire.
Pour votre petit-déjeuner, vous pourrez compter sur notre Original Chaï et combiner les effets anti-inflammatoires de la cannelle à son effet hypoglycémiant idéal pour gérer l’inflammation.
Encore un excellent super-aliment dont les effets ne cessent de nous surprendre !
La maca cumule un effet anti-inflammatoire notable en réduisant significativement les marqueurs de l’inflammation, un puissant effet antioxydant et un effet boost d’énergie très intéressant.
De nombreuses études ont démontré son effet sur les performances sportives et le niveau de forme d’athlètes de haut niveau.
Ici, vous avez le choix ! Macaccino, notre délicieux chocolat chaud healthy ? Ou Magic Golden, notre savoureux golden latte ?
Cousine de la maca dans la belle et grande famille des super-aliments.
Excellent allié pour gérer la fatigue, l'ashwagandha est en vogue dans le monde de la musculation et révolutionne la supplémentation naturelle en proposant d’excellents effets boost sur les performances sportives.
Efficace contre le stress oxydatif et l’inflammation, cette plante médicinale dont on retrouve des traces jusque dans les plus vieux livres de l’ayurvéda est une excellente option pour votre stratégie anti-inflammatoire.
Et pour votre petit-déjeuner, on vous propose le délicieux Moon Milk à la vanille, basé sur l'ashwagandha !
Qui dit Moon Milk dit reishi ! Et ça tombe bien, ce champignon aux composés actifs absolument bluffants fait partie des excellents anti-inflammatoires sur lesquels compter !
Une excellente (et délicieuse) façon de renforcer votre système immunitaire.
On l’a vu plus haut : parler d’inflammation, c’est parler du microbiote.
Cette interconnexion est absolument centrale dans la gestion de l’inflammation et de ce fait, on retrouvera parmi les gestes les plus impactants pour agir sur une problématique inflammatoire la prise de probiotiques.
Ici encore, nümorning peut se faire le premier partenaire de votre démarche avec Digest, le premier granola enrichi aux probiotiques.
On vous l’avait dit, l’alimentation anti-inflammatoire pour les amoureux du petit-déjeuner, c’est un jeu d’enfant ! C’est plein de saveurs et de couleurs !
Pour nourrir votre microbiote, en marge de la prise de probiotiques et d’aliments spécialement enrichis en probiotiques, vous pouvez également compter sur les aliments fermentés (des probiotiques naturels).
Ils sont à même d’augmenter la diversité du microbiote (fondamental pour être en pleine santé), et de moduler les marqueurs de l’inflammation.
Quelques aliments pour se faire une idée : chou fermenté (très facile à faire soi-même), kimchi, miso, yaourts non sucrés.
Ces fibres sont plus douces que les fibres insolubles et permettent d’assurer la régulation du transit intestinal sans peser trop lourd dans la balance de l’inflammation.
On sera donc en mesure de nourrir notre microbiote (n’oubliez pas que les fibres sont sa nourriture préférée) et de poser une fondation solide pour notre stratégie anti-inflammatoire.
Avoine, pruneaux, pomme, orange, vous trouverez de quoi préparer d’excellents petits-déjeuners en partant de vos bases préférées !
Bol yaourt granola, porridge et overnight porridge, muesli, la présence de l’avoine dans cette liste nous assure un max de simplicité au quotidien.
En complément, vous pouvez penser aux probiotiques et aux fibres de qualité pour fortifier votre microbiote et booster votre résilience.
Oui et non…
Et s’il faut trancher, plutôt oui que non… mais ça dépend.
Vous voyez venir l’imbroglio scientifique ?
La question du café et de l’inflammation, c’est un vrai sac de nœuds.
Voilà pourquoi.
D'une part, le café est riche en composés bioactifs comme des antioxydants et des polyphénols, qui comme on l’a vu, ont des propriétés anti-inflammatoires.
Et pour se donner une idée, Juliette Pouyat, l'auteure du "Guide des aliments antioxydants”, nous rappelait dans un excellent article publié sur Lanutrition.fr qu’une tasse de café contient environ 300 sortes d'antioxydants !
Autre chiffre éloquent : le café contribue à près de 37 % des apports journaliers en polyphénols dans l'alimentation des Occidentaux.
Côté études, on apprend — toujours dans ce même article — que la consommation de trois à quatre tasses de café par jour est associée à une réduction des marqueurs inflammatoires et à une meilleure sensibilité à l'insuline (on en a parlé tout à l’heure, il y a derrière un manque de sensibilité une chute de dominos qui nous conduit jusqu’à l’inflammation)
Par exemple, une étude de l'Institut national du cancer à Bethesda a révélé que les buveurs de café avaient des niveaux de marqueurs de l'inflammation inférieurs à ceux qui ne buvaient pas de café.
Une autre étude publiée dans Nature Medicine a démontré que la consommation de caféine était liée à des niveaux d'inflammation plus faibles chez les personnes âgées. La journaliste précise que “les chercheurs [de cette étude] ont en effet trouvé une connexion entre le vieillissement, l’inflammation systémique, les maladies cardiovasculaires et le… café !”.
Donc concrètement, avec le café, on parle bien d’ANTI-inflammatoire. Ses principaux composés actifs, comme la caféine, les acides chlorogéniques, le cafestol et le kahwéol jouent un rôle significatif dans la réduction de l'inflammation.
Toutes les études ne sont pas unanimes.
Certaines recherches indiquent que, chez certaines personnes, la consommation de café peut être associée à une inflammation accrue ou ne générer aucun effet, dans un sens comme dans l’autre.
L’impact du café pourrait donc dépendre de facteurs individuels tels que le sexe, l'âge, le mode de vie ou encore la génétique — on sait déjà que la génétique joue un facteur crucial dans notre faculté à évacuer la caféine de l’organisme (c’est pourquoi certaines personnes peuvent prendre un café au restaurant le soir et s’endormir sans problème, pendant que d’autres peinent à trouver le sommeil si elles boivent un café après 11h le matin).
La deuxième question qui arrive dans la foulée, c’est celle du café caféiné ou décaféiné.
Dans les composés bioactifs anti-inflammatoires, on a noté la caféine. On pourrait donc être tenté de dire que le décaféiné nous fait manquer la cible.
Mais, on l’a vu, il y a beaucoup d’autres composés de premier intérêt (les polyphénols notamment).
Et pour se convaincre, nous pouvons nous appuyer sur une étude de l'Université de Brasilia, qui a démontré que les effets anti-inflammatoires du café ne dépendaient pas uniquement de la caféine, mais aussi d'autres composés comme les diterpènes et les acides chlorogénique.
Pour ceux qui tolèrent bien le café (on garde en tête qu’on est tous différents), il peut faire partie d'un petit-déjeuner anti-inflammatoire équilibré… sous certaines conditions.